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Comment faire pour étudier à l’étranger ?

Environ 90 000 étudiants et étudiantes partent chaque année à l’étranger poursuivre leur formation. Que ce soit pour le pays de destination ou les études que vous allez suivre, l’immensité des choix et les restrictions d’exigences d’entrée peuvent faire tourner la tête. Il peut être plus facile de passer par le prisme des programmes d’envoi d’étudiants à l’étranger.

Pour des raisons économiques, rejoindre un programme d’échange entre universités vous permet d’éviter d’avoir à payer les frais de scolarités qui sont souvent beaucoup plus élevés qu’en France, car c’est votre université française qui s’acquitte des frais pour vous

Dans la plupart des cas, il vous faudra passer des tests de niveaux de langue, notamment l’anglais avant de partir.

 

Les écoles privées de management ou d’ingénieur·es : partenariats

À elles seules, elles représentent 70 % des mobilités internationales estudiantines. C’est en effet un aspect quasi obligatoire de leur formation, donc à ce titre, elles ont signé des accords avec les écoles équivalentes du monde entier. Par exemple ; Audencia, ESCP BS, Em Strasbourg ou HEC. 

Si vous faites partie d’une de ces écoles, entrez directement en contact avec votre service de mobilité internationale. 

 

Les écoles délocalisées

Certaines écoles ont ouvert leurs propres antennes dans d’autres pays :

  • Skema
  • Inseec U
  • Toulouse Business School
  • EM Normandie
  • Idrac Business School
  • GEM
  • Les écoles d’ingénieurs Isen, Centrale, Polytech Nancy.

 

En Europe : Erasmus+

Tout·e citoyen·ne des 33 pays membres peut partir à l’étranger avec Erasmus+ du moment que c’est dans un but d’apprentissage. Les pays membres incluent l’Union européenne ainsi que 6 pays tiers : l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Serbie et la Turquie. À noter que la Suisse n’en fait plus partie depuis 2014 et le Royaume-Uni depuis 2021. 

La durée du voyage peut varier de 2 à 12 mois par cycle d’études et permet :

  • L’exonération des droits de scolarité de l’université d’accueil
  • La reconnaissance formelle de la partie des études effectuées à l’étranger
  • Le maintien des bourses, prêts et couverture sociale du pays de l’université expéditrice.

 

En Amérique du Nord : 

Attendez-vous à des frais de scolarité élevés et à des difficultés administratives (il vous faudra au minimum un visa). <<<

Le programme BCI

Pour rejoindre une université canadienne

TASSEP

Pour rejoindre une université canadienne ou états-unienne pour les niveaux licence 3, master 1 ou 2

ISEP Exchange

Système d’échange avec d’autres universités étrangères de renom

MICEFA (mission interuniversitaire de coordination des échanges franco-américains)

Pour les étudiants inscrits en deuxième année minimum dans une université francilienne avec un bon niveau d’anglais. 

 

Passer un double diplôme

Si votre école ou université est signataire d’un accord spécifique, vous pourrez passer deux diplômes en même temps : sur place dans l’université d’accueil et celui de votre université d’origine. Cela concerne les licences (Bachelor) et les masters, principalement dans des universités anglophones.

Attention, la différence des frais de scolarités sera généralement à votre charge. 

 

S’inscrire individuellement dans un autre établissement

Si aucun de ces dispositifs ne correspond à votre démarche, vous pouvez bien entendu contacter directement la formation qui vous convient pour connaître leurs conditions d’entrée. Vous devrez vérifier également si votre année d’étude ou diplôme sera reconnue en France. 

Vous serez en complète autonomie pour cette démarche, bien qu’il existe des agences de placement universitaire international (les APUI)

Prêt·e à partir à l’aventure ? Vérifiez d’abord si vous en avez les moyens, sans oublier qu’il existe de nombreuses aides pour vous aider à financer vos études à l’étranger, puis établissez votre checklist de départ. 

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