Dans un immeuble, il y a les parties privées (appartements) et les parties communes (escalier, hall, ascenseur, etc.). Pour veiller à l'entretien et au bon fonctionnement de ces dernières, les propriétaires font appel à un syndic de copropriété.
Son rôle est triple : technique (il veille à l’entretien ou à la réfection des parties communes, négocie et contrôle les travaux), juridique (il fait respecter les règlements, convoque les assemblées, rédige les comptes rendus, souscrit les assurances de l’immeuble) et financier (il assure la comptabilité et la répartition des charges, règle les fournisseurs, établit le budget prévisionnel).
À l’aise avec les chiffres, le syndic de copropriété doit aussi avoir un excellent contact avec les propriétaires, qui ont souvent une image négative de cette profession.
Pour exercer la fonction de syndic, il faut être titulaire de la carte professionnelle (valable trois ans) mention Syndic (dite carte S) délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie sous condition de diplôme : BTS Professions immobilières, diplôme de l’Institut d’études économiques et juridiques appliquées à la Construction et à l’Habitat (ICH), de l’École Supérieure des Professions Immobilières (ESPI), de l’Institut National Supérieur de l’Immobilier (INSIM), de Toulouse Business School (programme Bachelor, filière Management de l’immobilier), bac+3 en droit, éco ou commerce, licence pro mention Métiers de l'immobilier : gestion et administration de biens.
Les gros cabinets recrutent aussi des collaborateurs ayant un bac+3, voire un bac+5, en droit et comptabilité ou gestion immobilière.
Citons également les mastères spécialisés (bac+6) de l'École Spéciale des Travaux Publics du bâtiment et de l'industrie (ESTP) : management de l'immobilier et des services ; management de l'immobilier de l'entreprise ; maîtrise d'ouvrage et gestion immobilière.
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